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Kilian P. Cardew
p o s t s : 34
i n s c r i t . l e : 19/09/2009
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Sujet: you are alone • ended Sam 19 Sep - 22:53 |
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Feat rpattz; © bedshaped | Who am I in this world ?
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▬ A g e : . six cent soixante onze années au compteur de vieillesse, mais humainement parlant je n'en parait que vingt. ▬ O r i g i n e : . Françaises ▬ D a t e . & . L i e u . d e . N a i s s a n c e : . Le vingt cinq décembre de l'année 1338 dans la ville si bourgeoise de Paris. ▬ S u r n o m s : . Je n'en ai guère est en vérité je m'en contre fiche, mais si vous insistez vraiment alors mon patronyme cela amplement suffisant. ▬ E m p l o i : . Ecrivain. Etrange non pour une personne qui ne fait pas d'études ou qui n'en a jamais fait. ▬ O r i e n t a t i o n . S e x u e l l e : . Hétérosexuel mon lourd passé peut témoigner. ▬ E t a t . c i v i l : Célibataire [x] ; En couple [] avec ... ; Marié [] avec ... ; Divorcé [] ; Veuf [] ▬ L o i s i r s : . L'écriture et le piano ▬ G r o u p e : . i'm the bad thing
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[list] Remember me how it's like ?. ▬ P h y s i q u e :
Se décrire ? Voila une bonne question qui ferait sans aucun doute rire le jeune taciturne. Non soyons sérieux quelques minutes. Kilian est une personne abordant une crinière brune au reflets de bronze. Grand aux yeux noir voir bruns selon les temps, l’hors du commun est fin et musclé. Du haut de son mètre quatre vingt deux, le jeune démoniaque n'hasite aucunement a faire de pensées sportives, bien que son apparence humaine ne changera guère. Son sourire ravageur pourrait certainement en éblouir plus d’une a son insu. Toujours les cheveux en bataille plus ou moins, Kilian est de ces individus qui ont leur propre style et leur propre sens du mot « mode ». Si il était une phrase ou une expression se serait tout bonnement « le naturel prime sur le superficiel ». Le Style vestimentaire de ce jeune ermite répond majoritairement a une critère: décontracte. Il n'aime pas se prendre la tête avec ce genre de question. Son existence lui a appris a vivre avec son temps et de ne pas se faire remarquer pour ne pas eveiller les soupçons sur sa personne. Il est naturel et simple de ce point de vue. Jeans, chemise, tenue sportive. Néanmoins le jeune homme sait ce mettre sur son trente un que cela est demandé. Un regard ténébreux, des airs d’ange rigolard, une tignasse en bataille, un sourire rarissime certes, mais un charme complexe a saisir.
▬ C a r a c t è r e :
Il n’y a pas tellement de termes propices pour dépeindre un être et tellement peu de véritable dose pour le citer exactement. Seulement il faut être le plus juste possible pour en décrire la réalité et ce qu’il incombe de cette vérité. Les mouvements qu’il exerce au quotidien sont en quasi harmonie avec son esprit. Ce dernier est solitaire et froid comme ses expressions indéchiffrable qui font ressortir sa qualité dominante: l’observation même. Kilian est un jeune homme qui a la tète sur les épaules - quand bien même la douleur de sa mémoire persiste a lui montrer le contraire de temps en temps - et qui examine chaque détails d’une situation et ce peu importe le cas dans lequel cela se déroule. Ses expressions d’impassibilités et d’inaccessibilités témoignent de ce trait de caractère la plupart du temps. Erudit et Calme, le jeune Cardew a le sens de la répartie et ne se mêle jamais de ce qui ne le regarde pas, mis a part le fait si on s’en prend a l’un de ses proches directement. La vie a très vite appris au jeune taciturne a devenir déterminé, battant et optimiste même si celui-ci a du mal a le montrer quelques fois. Modeste - a son grand soulagement - et peu bavard, ce sont les deux adjectifs qui rendent le mystérieux, solitaire mais aussi marginal, surement un trait de caractère héréditaire. La solitude de Kilian, lui permet en premier lieu de se concentrer sur sa conscience et les souvenirs de son passé ainsi que son don, qui le demande pas mal de remise en question et de concentration. L’ermite comme vous l’aurez devinez ou bien compris, est difficile a cerner comme a comprendre. Autant dire que lire en lui comme dans un livre ouvert est euphémisme et une métaphore légèrement illusionniste et dérisoire - et encore les mot sont faibles.Derrière cette solide carapace de froideur et de marbre se dresse un jeune homme qui possède un caractère bien contradictoire et autant dire avant tout fier. Ce dernier est une caractéristique qu’il fait apparaitre très rarement dans son quotidien. Elle est masqué par son attrait réservé que certains attitrent comme une sorte de « méfiance constante et bien a lui. ». N’ayant que faire du regard d’autrui, Kilian a un air « je m’en foutiste » qui lui colle assez bien encore une fois. Comme tous les individus, il possède des sentiments bien qu’il prétend purement le contraire ; mais s’il tient ses propos c’est juste pour ne pas s’encombrer d’attache et en finir par souffrir par la suite. Etant bien plus observateur que grand parleur, Kilian a une habitude très récurrente, a savoir, son mutisme qui est devenu presque incorrigible, ce qui cause quelques remarques de son entourage mais la sourde oreille de l’Ermite reprend du service sans plus tarder dans ces cas là. Un air légèrement incompréhensible, un regard peu amène en réserve, le brun n’accorde pas sa confiance facilement d’autant plus que son coté protecteur peu en dire long sur un individu. Donc en déduction ne le cherchait pas trop car le gout de représailles pourraient être amère et de longue durée. En outre le fait d’être un fervent pessimiste même impossible, l'écrivain ne dépeint guerre son coté dit d’ombre de lui-même. Etre incompris et insaisissable du monde qui l’entoure le brun est un jeune homme littéraire meurtris par une vision bien trop difficile a réaliser pour un seul homme - trop égocentrique s’entend. What is the best in my life ?
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▬ M u s i q u e . é c o u t é e : Un peu de tout ▬ C h a n s o n . p r é f é r é e : je suis venue te dire que je m'en vais - Gainsbourg ▬ P l a t . p r é f é r é : aucun en particulier ▬ B o i s s o n . p r é f é r é e : évitons les allusions d'horreurs ▬ L i v r e . p r é f é r é : Les Fleurs du Mal de Baudelaire ▬ F i l m . p r é f é r é : Ghost - magnifique euphémisme de l'au delà. ▬ C o u l e u r . p r é f é r é e : Le bleu pour ne pas changer des années ▬ A n i m a l . p r é f é r é : la chouette hulotte ▬ S a i s o n . p r é f e r é e : l'hiver ▬ S i g n e . A s t r o l o g i q u e : capricorne ▬ S i g n e . A s t r o l o g i q u e . C h i n o i s : bonne question ▬ Q u e l q u e . c h o s e . e n . p l u s ? non pas tellement. ▬ U n . m o t . p o u r . t e . d é f i n i r ? mystère ou impassibilité Who is the real me ?
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▬ Â g e : 18 ans ▬ Q u e . p e n s e . t u . d u . f o r u m ? superbe (l) ▬ O ù . l' a s . t u . t r o u v é ? par mail ▬ A s . t u . d e s . s u g g e s t i o n s . à . n o u s . f a i r e ? pas pour le moment ▬ A s . tu . q u e l q u e . c h o s e . à . d i r e . p o u r . f i n i r ? est il possible de réserver le pv ? ▬ E x e m p l e . d e . R p : - Spoiler:
« La vie est une rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine une réalité. » Alfred de Musset.
Droit devant et un rien à gauche, comme rien à droite. Le désert était son pareil et le silence plat permet de réfléchir à sa vie, au sens de sa vie et à la tournure que pouvez prendre une vie. Nom féminin doté d’une infinité de chemins, de constantes et de résonance comme de redondances. On répète sa vie à de nombreux points nommés, pour en compter nos malheurs les plus grands tels un méandre insurmontable, infranchissable. Et si l’être humain n’était un qu’être vivant faible et lâche, incapable de rêver à s’en sortir par lui-même. Et si il ne forgeait que sa vie d’illusions complètement futiles, dépourvues de sens et de réalité. Quelles en seraient les nombreuses conséquences, lors de son réveil bien trop brutal ? Et si … Et si … Ce qu’un individu pouvait avoir cette expression hypothétique pendue et scotchée à ses lèvres dénuées du moindres courage. Non, les humains ne sont pas tous naît du même arbre. L’idéal recherché dans un rêve, ce monde d’imagination sans borne, aide à tenir de la dure et lourde réalité du monde. L’aliénation de la fatalité étant bien trop lourde, il se doit de vivre cette illusion plus ou moins paisible et douce à son esprit. Ce dernier n’est il pas assez tourmenté pour que l’être baigne ne serait ce qu’un court instant dans des songes mélodieux et emplis d’une douceur passagère et éphémère ? Bien sur que c’est évident, bien que cela le soit moins chez un certain jeune homme aux reflets de bronze, qui sans contexte ne faisait guerre comme la plupart de la généralité parlée. Assis au fond de la classe, bordé par une délicate fenêtre ancienne datant de la construction du château, le jeune taciturne fixé à la fois le professeur d’Astronomie et le paysage qu’offrait cette vieille fenêtre qui aurait très certainement pus se briser sous un coup donné par un enfant. Le ciel parsemé de nuage brumeux et épais, laissait présager un mauvais temps pour le restant de l’après midi et donc d’une soirée pas vraiment joviale, météorologiquement parlant. Le vieil enseignant se mit alors à parcourir de toute sa longueur « l’espèce » d’ancien tableau noir, ce qui permis a Tristan de toiser d’une façon plus approfondit le ciel quelques peu obscur.
Devant lui et à son coté siégeait une horde de fille de différentes maisons, ne cessant de bavarder sur son compte. Loin d’y prêter attention, et la était toute la peine de la gente féminine, le Everwood ne faisait guerre attention a ses « papotages ». Ces derniers dignes d’un critère et d’un jugement amoureux la plupart du temps, laissait le jeune oiseau sauvage, de marbre et dépourvus d’expressions quelconques. Parmi elle, le brun reconnu Harmonie Harlowe, cette jeune serdaigle qui partageait plus des trois quart de ses cours et qui le suivait presque partout dans les couloirs du château. Installée à son coté la demoiselle ne rompit aucunement sa ronde de sourires gênants et prémédités comme si elle avait répétée devant un miroir tout son matin libre. C’est en lui accordant un regard impassible et mystérieux, que Tristan regrettait la présence de celle qui le connaissait presque comme son ombre. Une ombre apaisante et différente de celle avec qui il devait subir ce cours si envié qu’il affectionnait pour les examens simples et dissertant à la fin de l’année.
« Bien … Ceux ayant rendus leurs deux parchemins complet sur la signification de l’étoile de Saturne, peuvent quitter ma classe. ».
La voix rauque et raisonnante de l’astronome confirmé venait de tirer le jeune sorcier d’une situation qui commençait à l’agacer. Se levant d’une manière souple et dans un style commun à tous sorciers, bien qu’il possédait sa propre aisance, l’ange rigolard ferma dans un bruit léger son livre, qu’il prit dans sa main et sortie de la gigantesque tour d’astronomie. Matière de rêves et de réflexions spontanées comme réfléchies, le virtuose de sa génération fut pour une fois rassasié de ce cours ennuyeux et lasse. Descendant les marches une à une à un rythme rapide qui ne l’essoufflait à peine, Tristan prenait doucement mais sûrement le chemin qui le mènerait à la tour de la maison de Rowena Serdaigle. Une fois le portrait du rapace représentatif de sa maison franchie, le Bleu et argent prit la direction du dortoir où l’attendait ses partitions. Ses parchemins datant du siècle passé et d’autres périodes révolus, celles dont la connaissance et l’histoire étaient loin d’être inconnue à l’intellectuel Everwood. Saisissant le tas de feuille décorait de clef de sol et de notes de musique, il retourna dans la salle commune aux divers canapés teintés de bleu. Encerclés de serdaigles, le jeune mystérieux partit sans crier gare vers la route de son premier refuge, celui qui lui avait les portes sans aucune attente lors de sa première année de rentrée au collège de sorcellerie.
Septième étage, corridors de couleurs blanches et un espace se distinguant de tous les autres murs de cet étage. Celui qui suffisait à satisfaire une profonde envie et un extrême désir. Dans le cas du sorcier affilié aux érudits, l’air de Bach et un souvenir d’enfance suffisaient pour que les portes de la salle sur demande lui ouvrent ses portes, les portes du silence absolu. Point de chute habituelle depuis son arrivée au sein du domaine magique, Tristan ne fut aucunement surpris de voir un piano noir qui trônait au milieu de la vaste pièce. Installé derrière l’instrument a cordes frappées qui dévoilait un majestueux clavier à la douceur et à la couleur de l’ivoire, le musicien laissa de ses mains blanches frôler les premières notes. Puis délicatement, se furent ses doigts longs et fins qui se mirent à prendre possession du piano. La rapidité de ses gestes laissait voir une chorégraphie similaire a une danse sur glace, une glace dans l’attitude et sur le visage. Une synchronisation presque parfaite, entre une statue et sa composition. Le son que produisait l’instrument était en effet issu de la symphonie écrite par Mozart, l’un des premiers grands compositeurs français, qui avait donné l’impression à Tristan que la vie était une pure et machiavélique chimère, telle la rose décrite dans la citation de Musset. Bien que le mouvement poétique ne soit plus exprimé de nos jours, le jeune brun aimait cependant s’y référer de temps à autre. Vagabondant entre ses pensées fatalistes et illusionnées de philosophie de tous mouvements culturels et littéraires, Tristan reconnue les pas légers et maladroits de sa camarade de bonne augure : Cassandre. Adepte de lecture philosophique et sorcière révélant une intelligence parfaite dans toute sa splendeur, Cassandre était la boite à réserve de révélation du jeune bougon. Centre d’impulsion des moindres secrets du serdaigle, la jeune Walden savait qui était Tristan, et pour elle il était loin d’être un mystère.
Achevant sa partition, le modeste ermite toisa sa meilleure amie d’un sourire en coin, signe avant coureur, qu’il ne pouvait pas être dupe, de son histoire de retard. Grâce aux nombreux résumés qu’elle partageait avec lui, le volatile connaissait presque tout aussi bien sa grande bibliothèque, voir même celle de Poudlard dans son intégrité. « Tu ne penses tout de même pas que je vais croire à ce mensonge littéraire ? ». Intonation hilare et rire léger, le pianiste secoua doucement la tête et regarda de nouveau Cassandre. « Dit plutôt que c’est la faute de ce pauvre Edgar, à qui je pardonne. ». Sourire apparent de manière naturelle et sincère, l’imaginatif sorcier hocha la tête d’un air compris. « Et je suis venue avec André. ». Ce bon vieil André ! Leur troisième compagnon de fortune, qui lui aussi partageait leur avis et leur temps libre. Qu’est ce qu’on aurait fait sans toi mon pote ? En y pensant, Tristan avait toujours trouvé cela amusant. A deux ils s’inventaient des jeux, a trois ils pouvaient jouer a chat et à quatre lors de l’entrée de Dicaprio émergent sur le Titanic, ils s’amusaient à en deviner les répliques.
« Je ne suis pas vraiment surpris du choix de ton invité Cassandre. ». Avait dit l’ange rigolard d’une voix amusée. Non, ce qu’il admirait chez cette jeune serdaigle c’était qu’elle était elle tout naturellement.
▬ C o d e . r é g l e m e n t : - Spoiler:
vive les pélicans
Dernière édition par Kilian P. Cardew le Dim 20 Sep - 15:40, édité 4 fois
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Kilian P. Cardew
p o s t s : 34
i n s c r i t . l e : 19/09/2009
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Sujet: Re: you are alone • ended Sam 19 Sep - 22:53 |
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Les tentations de l'homme sont toujours présentes ; n'oublie pas la réalité.
Décembre 1358, Paris - France.
« Je veux encore de toi. » Le filé de fumée qui s’évaporer de sa cigarette vint doucement se coller à la vitre d’une chambre miteuse. Un vieil hôtel qui depuis de nombreuses semaines venait accueillir un jeune homme et une jeune femme qui à en juger par leurs apparences n’étaient guère issus de la même classe sociale de l’époque. Lui, dos callé contre l’encadrement de la fenêtre principale s’accommodait a fumer une énième cigarette. Le regard ballant et fixant la rue illuminée de réverbères, l’ange rigolard s’adonnait à laisser ses nombreuses pensées vagabonder selon le bon vouloir de sa conscience facétieuse. A ce moment précis plus rien ne lui accordait son attention, car seule l’envie d’errer en solitaire sciée à merveille à son caprice. Dès lors des mains vinrent frôler son tors nu, et le sortit de sa songerie. Saisissant rapidement les mains de la jeune femme à la voix inceste et tremblante, le brun aux reflets de bronze enleva ces dernières et répliqua d’une voix catégorique.
« Ne cherchez pas plus loin. » « jE veux encore de toi Benjamin, je ne suis pas possessive et je suis prête encore à partager avec ta femme, la pauvre malheureuse. » Tirant une dernière bouffée de nicotine de l’époque, le dénommé Benjamin laissa filer entre ses doigts fins et blanc le mégot de cigarette par la fenêtre. Il souffla alors tranquillement la fumée et posa son regard impassible et catégorique sur celle avec qui il venait de partageait son lit. Il était infidèle et égocentrique, certainement pour marquer son coté unilatérale de sa vie de pauvre humain qui ne pouvait choisir ses choix. Un mariage imposé, la femme de non choix, avoir des descendants que bien trop tôt, la misère de l’époque n’épargnez personne que l’on demeure riche ou pauvre, c’était du pareil au même. A quoi bon jouer la comédie si on n’en tire pas du plaisir ? Toute la question menait cet adonis à user de la situation pour se moquer de son monde et de sa famille. Un soufflement se fit entendre tel un réveil assourdissant en plein silence religieux dans une cathédrale. La jeune femme à la chevelure d’ébène s’approcha du mystérieux tel une prédateur guettant sa proie, et tout cela pourquoi pour venir coller ses lèvres sur celles tant désiré du jeune Benjamin. Ce dernier sans crier gare la poussa sans retenu loin de lui. Il aimait les femmes et il aimait séduire ses jeunes innocentes - qui ne l’étaient pas toujours ceci dit au passage - mais il y a bien une chose qu’il haïssait c’était d’embrasser une femme. En dépit de ses agissements immoraux le volage réservait cet attrait a la personne qui ferait véritablement battre son cœur de pierre. Il cachait beaucoup de qualités derrière ses défauts, c’était ainsi et pas autrement que voulez vous. Courroucée par le comportement inattendu de son partenaire d’adultère, la femme s’indigna et réprimanda le brun.
« Comment oses-tu me traiter de la sorte Benjamin ! Nous sommes … » « … Pardonnez-moi ma chère mais comme vous le dites si bien nous ne sommes pas de la même heure et encore de la même existence. » Se levant de son reposoir où un peu plus tôt il avait pris soin de prendre une cigarette, l’héritier de la famille Clavel, enfila sa chemise d’un blanc cotonneux et sa veste aux couleurs bleus nuit et sortit au travers du dehors brumeux et humide. Le Clavel disparu alors dans la nuit noire et aux allures orageuses, d’une démarche nonchalante et observatrice. Levant alors son regard vers la lune d’un jaune étincelant pour la période, Benjamin savait d’hors et déjà que lors du « Jugement dernier » seul les portes de l’Enfer lui ouvrirait ses portes.
La déchéance de l'âme ; L'ange déchu devant la contrainte. « la fatalité a toujours sa place dans la mémoire, elle est juste douce a celui qui est réfléchit et brute à celui qui l'ignore. » a.
Ce que le passé peut être limpide lorsque vos actions causent du tord. Ce que l’on peut demander le repentir lorsqu’on souffre de mille et un maux différent. On aimerait que le temps s’arrête, s’estompe, se déchirent en plusieurs parcelles pour que ne jamais plus retrouver le fruit essentiel d’un souvenir. J’ai vu les individus se battre les uns contre les autres pour sauver leur peaux, ils se trahissaient quotidiennement dans un monde impossible a envisager pour la race humaine, celle à laquelle j’appartenais autrefois. Désormais mon destin est scellé, tel un esclave que l’on jette vulgairement dans une fausse aux lions. A la place j’aurais préféré mourir que subir les souffrances et les tortures, les obligations et les moindres désirs de ce « Malin » aux allures du dieu grec de la mort. Hadès n’a rien à lui envier si ce n’est plus de méchanceté incarnée et d’impétuosité a l’état pur. Cet être diabolique qui vous brûle les entrailles et vous ronge l’esprit, ce même démon qui engendre la terreur depuis des siècles et des siècles qui traversent le temps mais aussi les âges, le satanisme en lui-même. Lorsque sa main de flamme et son apparence d’ombre vêtu s’empara de mon âme, ma vie de pauvre humain avait dès lors envahi mon conscient de flashback impossible. Une bande de souvenirs dépourvue de sons mais bombardée d’images, qui se mélangeait tel un film sans fin. Je pensais alors que ma vie prenait enfin une tournure paisible et irrévocable. Le malin avait déjà décidé de ma seconde vie, et pris le loisir ironique de me rappeler que j’étais son plus fidèle disciple. Pendant un demi siècle d’errance dans les limbes de l’oubli, j’ai résisté a ses idéaux de monstruosités et ses vengeances à en perdre l’esprit. L’enfer est tout comme le paradis, une image de tromperie et d’histoires à dormir debout. En menant la résistance face a ses conseils, je me suis attisé sa colère d’injustice et son courroux d’abominations les plus douloureuses. Pour autant, j’ai du plier sous sa grandeur et ce pour redevenir un minimum « humain ». Pour cela, j’ai dû tuer, et violer les principes que je m’étais fixé lors de mon entrée dans les corridors de la malchance. Cette caractéristique s’est révélée factice à deux reprises. Le premier fut la décision ultime de l’Arrogance qui m’avait prit sous son aile ; et qui décida de me renvoyer sur terre afin que je délivre ses messages de menaces et de mort. La deuxième réside en sa présence. Elle la maladroite humaine au regard émeraude et a l’attitude mystérieuse. Elle pourrait représenter une parfaite composition musicale dont les notes ne sont pas tout à fait définit et dont il faut en comprendre et cerner le secret. Sous promesses de ma mémoire je me suis juré à moi-même de ne jamais la revoir. Le fatalisme de l’existence humaine s’adonne à moi comme la neige qui tombe en hiver. Elle est cruelle comme je l’ai été par le passé. Impassibilité et froideur, solitude et fatalisme, sont des termes qui aujourd’hui régissent ma vie de monstre. La douce Muse, celle qui fait revivre un sentiment étrange, est un brin de soleil dont je m’autorise la protection. Une protection anonyme, dont je veux préserver le secret. La question est pour combien de temps ? J'use de tous les stratagèmes pour imposer ma colère et prendre la vie de ceux dont je reçois l'ordre. Mais cela me las depuis un bout de temps, un monstre reste un monstre on ne change pas sa nature. Le vice est en moi alors pourquoi se mouvoir dans nouveau rôle qui ne demeure pas le mien ? Shakespeare avait raison : être ou ne pas être ?
Dernière édition par Kilian P. Cardew le Dim 20 Sep - 15:34, édité 4 fois
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Ethan A. Hennington
Admin
p o s t s : 722
i n s c r i t . l e : 27/08/2009
a g e : 31
o n l y . y o u • a n d . t h e m : • c r é t i n . a t t i t u d e : • g r o u p i r : Chez les humains qui veulent savoir la vérité, man
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Sujet: Re: you are alone • ended Sam 19 Sep - 22:59 |
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Bienvenue =) Bonne chance pour ta fiche ^-^ Je te resérve Kilian pour 10 jours =)
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Claire A. Ashton
Admin
p o s t s : 285
i n s c r i t . l e : 29/08/2009
a g e : 32
t o p i q u e r : Nop
a c t i v i t i s m e : Overbooked
i n s p i r a t i o n n é : Yeap, toujours
o n l y . y o u • a n d . t h e m : • c r é t i n . a t t i t u d e : • g r o u p i r : Chez les humains qui se foutent de ce qu'il se passe
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Sujet: Re: you are alone • ended Sam 19 Sep - 23:19 |
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Welc x)
Bonne chance pour ta fiiiiche et si tu as des questions, hésite pas <3
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Melyana E. Hennington
p o s t s : 328
i n s c r i t . l e : 19/09/2009
a g e : 33
o n l y . y o u • a n d . t h e m : • c r é t i n . a t t i t u d e : • g r o u p i r : Chez les humains qui se posent trop de questions
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Sujet: Re: you are alone • ended Sam 19 Sep - 23:21 |
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Caitlyn L. Brown
p o s t s : 407
i n s c r i t . l e : 27/08/2009
a g e : 30
o n l y . y o u • a n d . t h e m : • c r é t i n . a t t i t u d e : • g r o u p i r : Chez les humains qui se posent pas des questions
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Sujet: Re: you are alone • ended Sam 19 Sep - 23:45 |
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Kilian P. Cardew
p o s t s : 34
i n s c r i t . l e : 19/09/2009
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Sujet: Re: you are alone • ended Dim 20 Sep - 13:25 |
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Elena J. Prince
p o s t s : 54
i n s c r i t . l e : 19/09/2009
a g e : 33
o n l y . y o u • a n d . t h e m : • c r é t i n . a t t i t u d e : • g r o u p i r : Chez les humains qui se posent pas des questions
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Sujet: Re: you are alone • ended Dim 20 Sep - 13:29 |
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Bienvenue ! Bon courage pour ta fiche = D
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Kilian P. Cardew
p o s t s : 34
i n s c r i t . l e : 19/09/2009
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Sujet: Re: you are alone • ended Dim 20 Sep - 13:57 |
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Charlie L. Edwards
p o s t s : 62
i n s c r i t . l e : 19/09/2009
a g e : 32
t o p i q u e r : complètement ouverte héhé
a c t i v i t i s m e : plutôt bon actuellement
i n s p i r a t i o n n é : trop bien inspirationné quoi xD
o n l y . y o u • a n d . t h e m : • c r é t i n . a t t i t u d e : • g r o u p i r : Chez les humains qui veulent savoir la vérité, man
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Sujet: Re: you are alone • ended Dim 20 Sep - 14:25 |
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- Welcome et bonne chance pour la suite de ta fiche ^^
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Kilian P. Cardew
p o s t s : 34
i n s c r i t . l e : 19/09/2009
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Sujet: Re: you are alone • ended Dim 20 Sep - 15:42 |
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merci (:
Voila je pense avoir terminée (:
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Caitlyn L. Brown
p o s t s : 407
i n s c r i t . l e : 27/08/2009
a g e : 30
o n l y . y o u • a n d . t h e m : • c r é t i n . a t t i t u d e : • g r o u p i r : Chez les humains qui se posent pas des questions
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Sujet: Re: you are alone • ended Dim 20 Sep - 15:44 |
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Ton histoire est super bien rédigée *0*
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Kilian P. Cardew
p o s t s : 34
i n s c r i t . l e : 19/09/2009
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Sujet: Re: you are alone • ended Dim 20 Sep - 17:31 |
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Ethan A. Hennington
Admin
p o s t s : 722
i n s c r i t . l e : 27/08/2009
a g e : 31
o n l y . y o u • a n d . t h e m : • c r é t i n . a t t i t u d e : • g r o u p i r : Chez les humains qui veulent savoir la vérité, man
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Sujet: Re: you are alone • ended Dim 20 Sep - 17:35 |
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*Se demande pour Cait' n'a pas validé* Je te valide =)
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Caitlyn L. Brown
p o s t s : 407
i n s c r i t . l e : 27/08/2009
a g e : 30
o n l y . y o u • a n d . t h e m : • c r é t i n . a t t i t u d e : • g r o u p i r : Chez les humains qui se posent pas des questions
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Sujet: Re: you are alone • ended Dim 20 Sep - 17:37 |
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Bah je sais pas, je savais pas si j'avais le droit
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Ethan A. Hennington
Admin
p o s t s : 722
i n s c r i t . l e : 27/08/2009
a g e : 31
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Sujet: Re: you are alone • ended Dim 20 Sep - 17:39 |
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Tu es admin Cait u___u Bah maintenant tu sais que tu as le droit xD
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Caitlyn L. Brown
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Sujet: Re: you are alone • ended Dim 20 Sep - 17:40 |
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Je suis dans mon monde *grosse nulle Dodixe ! Vas te recoucher*
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Ethan A. Hennington
Admin
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Sujet: Re: you are alone • ended Dim 20 Sep - 17:40 |
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Caitlyn L. Brown
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Sujet: Re: you are alone • ended Dim 20 Sep - 17:42 |
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On va mettre ça sur le compte du nutella et de mon rhume aussi !
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Sujet: Re: you are alone • ended |
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