Un tas de copie à corriger… Voilà ce que j’avais à faire pendant le week end. Mais quelle idée j’avais eu à leur donner un devoir surprise le vendredi du week end ? Kiara avait encore foutu le boxon… Et… Cela m’avait énervé donc, une heure de devoir sur la définition des sciences et son histoire. Le tout premier cours que j’avais fait et quand je voyais ce qu’il en restait dans la tête des élèves, cela me faisait peur. Qu’est ce que se serait à la fin de l’année quand le programme serait bouclé ? J’osais même pas me poser la question. Mais bon, j’étais pas franchement au top pour corriger ses copies dans ma chambre parce que je faisais tout… Sauf corriger ses copies. Enfer se moquait bien de moi d’ailleurs. Ouai, Enfer, rigole. C’est pas toi qui doit corriger des copies où la définition des sciences tient toujours en deux lignes alors que la définition que j’ai donné en fais au moins 10.

« Debout Enfer. » « On va où ? » « Dans la salle des profs, j’arrive à rien corriger ici. » « Grimpe pupuce, je t’y conduis. »


Pupuce, c’était nouveau sa. Enfin, dans mon sac, je glissais mes copies ainsi qu’une paire de lunette. Et oui, première nouvelle, j’avais des lunettes mais c’était uniquement pour reposer mes yeux quand j’étais trop longtemps sur des copies. J’en avais pas vraiment besoin mais cela me faisait moins mal quand, comme là, j’avais encore quelques dizaines de copies à corriger. Mettant mon sac sur l’épaule, je montais sur Enfer. J’avais pas besoin de coincer ma robe, j’étais en pantalon pour la première fois depuis un moment. C’était un pantalon noir mais assez moulant. Non pas que je voulais paraitre sexy mais c’était un pantalon que j’aimais car il était confortable et beau. Comme t-shirt, un simple t-shirt noir. Noir uni, pas un t-shirt comme ceux que j’avais habituellement. Je pouvais presque passer pour une prof normale habillée ainsi. Mes longs cheveux noirs tombaient librement sur mes épaules et les pas d’Enfer les faisaient se secouer de gauches à droites, dévoilant leurs reflets bleus. Nous arrivimes bientôt devant la salle des profs. Descendant d’Enfer, je pénétrais dans la salle et l’installais à mon bureau. Allez May’, repenches toi sur tes copies de malheur et finis en une bonne fois pour toute. Pour l’instant, une note au dessus de 10 et j’avais été très gentille. Sortant les dites copies de mon sac, je mis mes lunettes sur mon nez. Vous surprendrais je si je vous disais qu’elles étaient noirs ? Je ne pense pas. Elles étaient, et ce devait être la seule chose, à la mode. Avec des verres rectangulaire et des branches fines, j’étais tombé sous leur charme dés que je les avais vu. Elles me donnaient un air sévère mais pas vieille bique. J’attachais mes cheveux en un semblant de chignon. Pourquoi semblant ? Je prenais juste le haut, faisait un tour et un mettait mon chouchou si bien qu’une bonne partie de mes cheveux étaient toujours lâché mais ils n’étaient plus devant mes yeux. Je pouvais donc corriger mes copies sans avoir besoin de remettre mes cheveux derrière moi. Je devrais les faire couper.

« Espèce de folle ! » « Quoi ?! J’ai rien fait. » « T’as pensé à te faire couper les cheveux ! » « Et tu me traites de folle juste pour sa ? » « Ouai. »


Enfer, toujours aussi tarré quand on parlait de mes cheveux. Il les aimaient quand ils avaient cette longueur mais moi, même si ils était magnifiques je le concède, ils m’énervaient, je devais toujours les remettre derrière moi. Mais bon, tout ce que Enfer dit n’est pas parole d’Evangile.

« Sa devrais. » « Enfer, j’essaye de me concentrer là, si tu le vois pas. » « Désolé. »


Merci. Une fois Enfer silencieux, je pus me remettre à douter de mes élèves. Etaient ils réellement attentif dans mon cours ? J’en doutais sérieusement maintenant ce que j’avais devant les yeux. Tsss, ils auraient droit à une belle engueulade lorsque je leur renderait leur copies… Si jamais elles finissaient pas en confettis. Je continuais à en corriger et une copie retint mon attention. Oh, la définition exacte de la science. Voilà qui remenait un sourire sur mon visage. Merci à l’élève d’avoir suivit, cela me faisait plaisir. Et même si il manquait certains points dans l’histoire de la science, le principal était là. Je lui mit donc un jolie 19 assortit d’un commentaire « Enfin quelqu’un qui sait ce que suivre en cours veut dire. Très bien, continue. ». J’étais déjà plus motivé à corriger le reste de mes copies. Pour déséspérée à la copie suivante. Stop, pause, il me fallait une pause. Relachant mon stylo, je rejetais ma tête en arrière avec un profond soupir. Qu’y est ce qui m’avait collé des élèves pareils ? La porte s’ouvrit mais j’étais trop occupé à me frotter les yeux derrière mes lunettes que je n’y fis même pas attention.

Vive les pélicans !